Généralités
Nom : Whiston
Prénom : Jezekel
Âge : 17 ans mais il paraît beaucoup moins.
Race : Hybride Bélier
Profession : //
Sexualité : Pour l'instant inexistante, uke.
Don : Il a une force certainement impressionnante, qu'il n'utilise pas.
Description
Physique : La première chose que l'on remarque chez Jezekel, se sont évidemment ses cornes couleur châtaigne, dues bien entendu à l'héritage génétique du bélier. Elles prennent racine juste au dessus de ses oreilles et partent en spirale vers l'avant pour que les pointes reviennent à terme vers l'arrière. Elles sont logiquement très dures, ce qui signifie aussi qu'elles sont très lourdes. C'est une des raisons pour laquelle il a tendance à marcher le dos courbé, pour atténuer le poids qui pèse sur sa nuque. Autour de ses cornes trônent de magnifiques cheveux blonds qui bouclent au niveau des extrémités. Ils ne sont pas taillé de façon égale, tout simplement parce que quand il a été recueilli, ses cheveux n'ayant jamais été coupés avaient une longueur démesurée. Après maintes et maintes batailles, il a laissé quelqu'un les lui couper mais à la seule condition de les garder longs. Seulement, la plupart des mèches étaient bien trop abîmées pour rester longues, on dû alors lui en couper mais pour ne pas avoir droit à une crise d'hystérie, les mèches de cheveux encore belles purent rester plus longues. Ainsi, il avait dès le départ une coupe tout à fait irrégulière et comme cela ne lui va pas si mal que cela et qu'il aime beaucoup, il demande souvent le même genre de chose.
Les dits cheveux encadrent un visage à la forme plutôt ronde, lui donnant un air enfantin. Ses grands yeux couleur turquoise renforcent cette idée. En dessous de son petit nez, ses lèvres fines sont souvent étirées en un sourire bienheureux. La couleur de sa peau – blanche – est assez impressionnante lorsque l'on sait qu'il a vécu une quinzaine d'années dans la nature. On s'attendrait à ce qu'il ait une peau halée mais visiblement le soleil l'a épargné. Ou alors en restant constamment dans la forêt les rayons ne l'atteignaient pas tant que cela. Peut-être même que ce sont ses gênes qui sont intervenu dans la pigmentation de sa peau... Ces quelques éléments font que Jezekel correspond parfaitement à l'idée que l'on se fait du petit ange blond aux yeux bleus. Si auparavant il ne marchait qu'à quatre pattes, il se tient maintenant sur ses deux jambes, bien que sa démarche ne soit pas toujours très stable. C'est pour cette raison qu'il est rare - même impensable - de le voir courir. Il n'aura pas le réflexe de courir sur ses deux jambes, ce qu'il ne sait pas faire. Sans réfléchir, il reviendra certainement à quatre pattes pour plus de rapidité.
Pour son style vestimentaire, il ne s'en soucie pas vraiment. Tous les vêtements qu'il porte sont ceux que Christopher lui a choisi et acheté, il ne se pose pas plus de question. A vrai dire, il a été bien difficile de lui faire porter quoi que ce soit lors de son « arrivée » dans le monde. Comment comprendre l'utilité de vêtements quand on a passé quinze ans dans la nature, nu comme au jour de sa naissance ? Bien sûr, il apprécie les vêtements l'hiver. Mais les seuls qu'il accepte de porter sont des vêtements très amples qui restent ainsi le plus confortables possible. Hors de question pour lui de porter quelque chose de serré qui lui donnerait l'impression d'être emprisonné, d'étouffer. Les couleurs sombres ne lui vont pas tellement et ne correspondent pas du tout à son caractère. Aussi, la plupart de ses tenues sont de couleurs claires. Les vêtements larges permettent aussi de cacher sa maigreur, qui est certes flagrante mais qui n'est rien à côté de son état lorsqu'il a été trouvé deux années auparavant. C'était à se demander si sa peau était assez épaisse pour résister aux coups ou chocs. Sa taille non plus n'est pas aussi développée qu'elle devrait l'être – il ne fait que 1,50m et ne fera certainement pas plus. Si la sous nutrition de son passé l'a empêchée d'avoir une taille normale, aujourd'hui c'est le poids de ses cornes sur ses vertèbres à cause de la station verticale qui l'empêche de rattraper ses centimètres de retard. C'est aussi pour cela qu'il est difficile de deviner que le blond a dix sept ans et ses réactions plus qu'enfantines face aux mystères du monde ne font que renforcer cette impression.
Morale : S'il est difficile de deviner l'âge de Jezekel par rapport à son physique, c'est encore plus dur si on se cantonne à son caractère. En effet, il est aussi curieux qu'un enfant et n'a de cesse de poser des questions sur ce qu'il ne comprend pas. Enfin, il n'est pas assez borné pour essayer pendant une heure d'assimiler quelque chose, il demande, on lui explique et s'il ne comprend pas, il passe à autre chose. Il n'est pas du genre à se torturer l'esprit si les choses ne viennent pas toutes seules. Lorsqu'il découvre quelque chose de nouveau, ses réactions sont tout à fait innocentes. Ainsi il s'émerveille très facilement devant n'importe quoi. Que ce soit devant des fleurs qui lui plaisent – pourtant, les fleurs, il connaît – ou devant un objet comme les téléphones qui lui permettent de parler à Christopher même quand il n'est pas avec lui.
Jezekel peut aussi prendre facilement peur. Nul doute que comparé au calme de la forêt, le bruit intempestif de la ville l'a effrayé au plus haut point au début. A présent, il y est habitué mais il peut rapidement se faire surprendre : un coup de klaxon inopiné le ferait sursauter et courir dans les jambes de Christopher pour se protéger. Pour les mêmes raison, il reste assez distant des personnes qu'il ne connaît pas et laisse son tuteur parler pour lui. De toutes manières, il n'a pas réellement l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes tous les jours... Sinon, une fois qu'il connaît les gens il est très libéré avec eux. Tout en restant poli et respectueux – comme Christopher lui a appris – il ne va pas hésiter à poser les questions qui lui viennent et ce, sans complexe. Mais il n'agit de cette façon qu'avec Christopher, peut-être aussi avec son professeur particulier mais toujours avec un peu plus de distance. Son attitude envers son protecteur est exaspérante et attendrissante à la fois. Il est comme un poussin avec sa maman poule : il le suit de partout et ne manque pas de s'ennuyer s'il se retrouve sans lui. Peu importe qu'il ne fasse rien, le seul fait d'être avec lui le fait sourire et le met de bonne humeur. Jezekel ne jure que par Christopher. En plus d'être son protecteur, il n'a pas fallu longtemps pour qu'il devienne l'idole du blond qui essaie de faire tout comme lui.
L'adolescent aime aussi beaucoup le contact. Et encore une fois, surtout quand il s'agit de Christopher. Déjà dans la forêt, les membres de sa meute étaient toujours en train de se câliner, de se pousser, de se renifler ou de dormir les uns contre les autres pour se réchauffer. Avec Christopher, c'est toujours la même chose même si les contacts consistent principalement en des câlins. Il aime aussi beaucoup monter sur les genoux de l'hybride loup et se serrer contre lui. Ou s'allonger en appuyant sa tête contre sa cuisse. Ou encore s'accrocher à ses vêtements dans la rue pour être sûr de ne pas être malencontreusement séparé de lui.
Le blond est aussi très sensible. Susceptible avec ça. Il suffit de lui parler un peu sèchement et de le secouer pour qu'il éclate en sanglots et aille se recroqueviller dans un coin. Si c'est Christopher, il aura vite fait d'être complètement dévasté. Tout ce que veut le bélier, c'est faire plaisir à son protecteur et l'aider comme il peut. S'il en vient à se faire crier dessus, c'est qu'il aura vraiment échoué...
Histoire : Jezekel n'a pas été créé comme la plupart des hybrides à la suite d'une demande d'adoption. Non, il a été créé à la suite de nombreuses discussions entre les scientifiques. Ces derniers se réunissaient souvent pour mettre en commun leurs observations et leurs projets. Plus le temps passait et plus ils pouvaient constater que les hybrides étaient plutôt confortables dans leur mode de vie identique à celui d'un humain. Un scientifique soulevant l'idée qu'il serait intéressant de voir maintenant si les hybrides étaient tout de même capables de vivre au milieu des animaux. C'est à partir de là que Jezekel naquit. Enfin, à cette époque, il n'avait pas de prénom. Un simple numéro d'expérience suffisait aux scientifiques. L'hybride bélier fut donc élevé pendant plusieurs mois dans un laboratoire. Il n'était pas encore le sujet d'expériences, pour l'instant, tout ce qu'on lui demandait c'était de grandir. Malgré tout, les scientifiques faisaient bien attention à ce qu'il reste isolé. Il fallait qu'il vive comme un animal, pas qu'il prenne des réflexes humains, auquel cas l'expérience serait faussé.
Une fois que le bambin eut deux ans, l'expérience commença. Nu comme au jour de sa naissance, le bébé fut déposé dans la forêt sans couverture, sans rien. Le but était de voir s'il pouvait vivre – ou survivre – à la manière du bélier avec lequel il était croisé. Pour cela, les scientifiques avaient au préalable placé une puce sous sa peau, qui vérifiait la température de son corps ; ainsi s'il en venait à décéder, ils seraient au courant. Sinon, il n'y avait pas plus de surveillance que cela. Peut-être iraient-ils vérifier son mode de vie dans quelques années. Mais ils ne voulaient pas qu'il ait de contact avec des humains, aussi le petit blond avait été déposé dans un coin bien reculé de la forêt d'Animalia Kingdom. Et c'est là que, quelques heures après son arrivée, à force de cris et hurlements, des animaux le trouvèrent. Mais pas des béliers. Comme si des béliers avaient pu se trouver dans les tréfonds d'une forêt... Non, ce furent des loups qui le trouvèrent. Une meute entière à vrai dire. Ils auraient pu le dévorer sans plus de scrupules mais non. Visiblement, le bébé devait être trop jeune pour faire un repas consistant. Ou peut-être que ce fut autre chose qui les encouragea à ne pas lui sauter dessus, peu importe.
Toujours est-il qu'ils ont « recueilli » l'enfant. Et qu'ils ont commencé à l'élever comme un loup, même si ce dernier n'avait pas de fourrure pour se tenir chaud ou de dents pour mâcher la viande. Les solutions furent trouvées au fur et à mesure : quand le bébé avait froid, un loup ou une louve s'enroulait autour de lui telle une couverture chaude et douce. Si bébé il tétait le lait d'une louve, plus tard il se retrouva à manger des végétaux comme des baies ou des herbes. Il avait vite appris à ses dépends que la viande avait pour effet immédiat de le rendre malade et instinctivement, il s'était retourné vers une nourriture plus adaptée à l'animal avec lequel il avait été croisé. Mais cela ne l'empêchait pas de faire partie de la meute comme un autre louveteau, de jouer avec eux et de se câliner. C'est ainsi qu'il passa son enfance et le début de son adolescence : nu au milieu de la forêt, à quatre pattes, blottit contre la fourrure d'un membre de la meute tout au long de l'hiver, se jetant dans la rivière pour pouvoir se rafraîchir en été...
Les scientifiques eux, surveillaient de temps en temps le capteur relié à la puce sous la peau de leur expérience, pour être sûr qu'il soit toujours en vie. A dire vrai, le bélier avait certainement outrepassé leurs espérances. Ils se demandaient bien comment il avait pu survivre tant de temps ; treize ans maintenant puisqu'il allait bientôt – sans le savoir bien entendu – atteindre les quinze ans d'existence. Leur objectif avait été de savoir s'il était possible pour un hybride de survivre au mode de vie animal et apparemment c'était possible. A présent, ils voulaient savoir comment. Eux-mêmes n'étaient pas au courant que les loups l'avaient recueillis. C'est pourquoi ils commencèrent à chercher un plan pour que l'hybride soit découvert. Ainsi, ils auraient plus d'information et sauraient comment il avait fait pour survivre. Et puis, ils auraient aimé voir s'il était possible qu'il s'intègre à la société des hybrides, comme un être normal. En surveillant la forêt, ils se rendirent compte qu'ils n'auraient pas grand chose à faire pour cela. Par chance, quelqu'un avait trouvé le bélier.
Un scientifique était chargé de rapporter des informations et leur fit un rapide bilan : il était intégré dans une meute de loup, avait adopté leur mode de vie, un hybride loup avait trouvé la meute et semblait essayer de s'approcher des loups, du bélier. Les scientifiques espéraient que c'était parce que la présence de l'hybride au milieu d'une meute l'intriguait et qu'il s'intéressait à lui. Avec un peu de chance, ils auraient très peu de chose à faire pour mener à bien leur plan. Il suffisait que l'hybride s'attache à l'étranger et parte avec lui. Une fois dans la ville, il serait beaucoup plus simple de suivre l'évolution de « l'expérience »...
L'hybride bélier était en revanche on-ne-peut-plus réticent à l'approche de l'étranger. Il se tenait le plus loin possible de ce dernier, n'hésitant pas à se cacher derrière les autres membres pour cela. Pour autant, il surveillait les moindres faits et gestes de ce dernier, inquiet quant à ce qu'il pourrait faire. Mais finalement, au bout de plusieurs jours, semaines, mois, il finit par s'habituer à la présence de cet être qui n'était pas comme les autres loups. Parce que bien sûr, il ne pouvait pas se rendre compte qu'il lui ressemblait plus d'un point de vue anatomique qu'aux loups. Ce n'était pas le reflet qu'il pouvait observer dans l'eau qui allait l'aider non plus... Et puis, il commença à l'apprécier, à jouer avec lui comme il le faisait avec les autres loups, peut-être avec toujours un peu plus de réserve, ce qui pouvait se comprendre. Et puis la vie continua.
Jusqu'à ce que les scientifiques décident qu'il était temps de faire bouger les choses, de pousser l'hybride bélier vers l'étranger. Et la manière la plus simple de faire ça, c'était bien de supprimer tout ce qui le rattachait à la forêt. La meute. Ainsi, un jour où les loups étaient tranquillement en train de manger, jouer ou dormir dans une clairière, ils furent attaqués. Par des coups de fusils, voire d'armes plus précises qui tuèrent tous les loups en quelques secondes. Trop choqué pour faire quoi que ce soit, le petit blond resta agenouillé par terre, couvert du sang de ses congénères. Il ne sortit de sa torpeur qu'une fois que « l'étranger », l'hybride loup arriva. Complètement perdu, complètement dévasté, il ne quitta pas Christopher d'une semelle. C'était la seule personne qui faisait partie de la meute qui étaient encore en vie et même s'il n'était pas un loup comme les autres, il avait envie de rester avec lui. C'est comme cela qu'il suivit Christopher en ville et qu'il se fit élever, éduquer par ce dernier. Ce fut un long et laborieux : il fallut lui trouver un prénom, lui apprendre à marcher sur deux jambes et non à quatre pattes, lui apprendre à parler... Mais il est une chose qu'il n'eut pas besoin d'apprendre : faire des câlins. Enfin, à Christopher tout du moins, sur qui il n'hésitait pas à sauter pour réclamer un peu de tendresse. D'ailleurs, c'était certainement grâce à cette facilité au contact physique que Jezekel – car c'était le prénom qu'avait choisi Christopher – put apprendre rapidement bon nombre de choses.
Ainsi, aujourd'hui, il peut parler avec plus ou moins de facilité, même s'il continue à apprendre des mots tous les jours. Il comprend aussi et reste très attentif à ce qu'on lui demande, que ce soit Christopher ou son précepteur – puisqu'il n'a évidemment pas le niveau pour aller au lycée, même au collège le niveau serait trop élevé pour lui. Et puis, à cause de ses problèmes de maux de tête récurrents, il ne pourrait jamais tenir le rythme.
Vous
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