Lucius Abercromie

Nom : Abercromie
Prénom : Lucius
Âge : 25 ans
Race : Hybride (Serpent)
Profession : Demande en cours pour le poste de professeur
Sexualité : Seme
Don : Son physique en lui-même est un don, sa force résidant avant tout dans la partie caudale de son anatomie. Il à hérité également d’un instinct de survie relativement bien développé, la ruse et le mensonge étant « typique » des sauriens.



Physique :Lucius possède le physique d’un homme mais ce uniquement jusqu’à la taille. Arrivé aux hanches, il en est tout autre. C’est ce que l’on appelle, dans les légendes antiques, un Naga. La partie inférieure de son corps n’est qu’une longue et puissante queue de serpent mesurant plusieurs mètres de long et capable d’étouffer un rhinocéros enragé s’il le faut.
Plus précisément, il a de longs cheveux noirs bardés de quelques mèches d’or, qu’il attache souvent en un catogan bas. Son visage est fin, sa peau pâle mais ses yeux tout « serpentesque » vous fixent de cette pupille verticale toute particulière. Ses lèvres légèrement rosées ne sourient que rarement et quand elles le font c’est souvent tristement ou encore pour se moquer.
Son torse imberbe se coule dans un fourreau d’écailles dont quelques unes s’échappent jusqu’au nombril de Lucius.
La queue de serpent dont il est pourvu est entièrement recouverte d’écailles noires et luisantes dont le toucher, loin d’être froid rappelle presque celui d’une armure à même le corps Certains disent qu’à l’instar de ses cheveux, ses écailles selon l’angle de la lumière peuvent prendre un reflet doré.
Affabulations ou Vérité ? A vous de vérifier. . Bien que dépourvu de jambes, il est tout de même né semi homme et même si deux hommes ne peuvent se reproduire entre eux, il y a toujours moyen de s’amuser, surtout si l’on est en possession du jouet prisé.
Si vous le voyez pour la première fois ne prenez pas peur, il sait lui aussi être doux.

Morale : Lucius est a la fois homme et serpent. Il a donc un sens moral tout relatif. Sa survie passe avant tout. Il n’hésitera pas à tuer père et mère pour sauver sa peau. D’ailleurs il n’est pas sûr que le fait de tuer soit un acte particulièrement répréhensible à ses yeux, tuant chaque jour un animal ou autre pour se nourrir. Il aime se dire que la viande encore chaude et tremblante de peur est plus agréable à dévorer qu’un morceau de chair froid et sans sentiments.
Comme tout à chacun il se livre à la manipulation d’espèces plus faible que la sienne, se sentant supérieur à la plupart des hybrides qu’il qualifie lui-même d’inférieurs.
Malgré un caractère mesquin et impertinent, il ne refuse jamais la compagnie d’un hybride surtout si pour quelques instants il peut se l’approprier.
La seule chose qui le repoussera sera les hybrides insectes, en ayant une peur panique, et les casanova.
Une de ses dernières particularités est d'être un véritable accro aux livres, vous voulez le mener là où vous voulez ? Agitez lui un livre sous le nez, effet garanti.

Histoire :
Lucius est un petit garçon comme il doit y en avoir tant dans le monde. Il n’appartient pas à ses petits innocents aux joues roses qui ravissent leurs parents à grands coups de gazouillis et de bulles de bave frétillantes. Non, il en est loin, il a son charme mais peut-être pas aussi fondant et amusant que celui des autres enfants…
Il possède un charme un peu plus … vénéneux ou toxique au choix …

A peine avait il été crée qu’il fut adopté.
Les papiers en bonne et due forme, Micah humain croisé pieuvre et Echo humain croisé lynx, reçurent chez eux un petit poupon qui les ravit. Ses pères, voyaient en lui deux aspects : l’adorable nourrisson qui babillait joyeusement et le machiavélique manipulateur qui savait déjà se servir de ses sourires et pleurs pour obtenir ce qu’il voulait.

Durant les première années de sa vie, Lucius vécut paisiblement avec ses deux pères, jouant avec les tentacules de Micah ou encore a cache-cache, jeu qu’il perdait à chaque fois, avec Echo.
Il savait déjà au plus grand désespoir de ses parents charmer et donc manipuler par le biais de ses sourires, actions et mimiques les personnes de son entourage.
Son plus grand jeu était d’essayer de découvrir jusqu’où il pourrait aller dans la manipulation, jusqu’où les gens sur qui il jetait son dévolu iraient pour lui… il ne fut pas déçu… jusqu’à ce que quelqu’un ne le double et qu’il ne se fasse piéger par son propre jeu.
Depuis ce jour de grande honte, il prit soin de sauvegarder sa peau en premier. Une fois mais pas deux. D’autant qu’il avait certains préjugés sur les autres hybrides.
Lorsqu’il du aller au collège les choses se corsèrent.
Micah tenta le premier jour, de le retenir de toutes ses tentacules, mais rien n’y fit, Lucius prit le chemin de l’école, un petit sac à l’épaule, les ondulations de sa partie serpentine laissant de doux sillons dans la terre sèche de l’allée devant la maison, comme autant de vagues de chagrin qui se déversait sur le cœur de son père.
D’abord, il fut regardé avec étonnement, puis après avoir essuyé quelques moqueries et autres parfois même coups, il appris à jouer de son physique. Comme il était simple d’impressionner ou de déstabiliser une personne juste en usant de cet appendice hors norme.
Elle était bien pratique cette queue même si plusieurs plaisantins faisaient de sournoises remarques grivoises sur son utilité.
A l’école primaire et au collège, il ne faisait que d’innocents croc-en-jambe, poussait les pots de peinture pleine à ras bord sans le faire exprès bien sûr, sur les pauvres élèves qui passaient par là à ce moment et qui par le plus grand des hasards l’avait insulté la veille. Quelle merveille que le cours de dessin …
Bien sur il n’y avait pas que cela… détourner l’attention d’un professeur en bousculant une pile de livres quelques tables pus loin pour l’obliger à s’éloigner voir ce qui se passait et commettre une bêtise en toute impunité, faire porter le chapeau à ses camarades, séduire un professeur avec de douces paroles et de bons résultats…
Lucius malgré le fait d’être une véritable peste et un fléau pour ses camarades, était un bon élève. Il voulait tout de même, ne pas décevoir ses parents, parents qui le morigénaient dès qu’ils avaient vent de ses âneries mais qui eurent tôt fait de baisser les bras.
Enfin c’était l’époque du collège.
Le lycée fut un peu moins sage, quoiqu’en puisse dire les professeurs du collège.
Il découvrit qu’en faisant doucement enrouler son appendice écaillée le long d’une jambe nue on pouvait souvent en retirer de bons résultats. Résultats étant des rougissements, frissons, raideurs musculaires de toutes natures et j’en passe.
C’est d’ailleurs ainsi qu’il se découvrit une passion toute particulière pour les hybrides plus faibles que lui. Comprenez, voir qu’il avait le dessus sur un autre, et pouvoir en profiter lui apportait une grande joie… mais il y avait mieux…
Voir les visages se décomposer lui apportait une joie quasi jouissive.
Quand il s’amusait avec ses camarades il était d’une fidélité à toute épreuve mais quand il s’était lassé … les coups bas et humiliations fusaient ….
Peut-être qu’un jour quelqu’un arrivera à le domestiquer en attendant …
En quittant le lycée, son bac en poche, il trouva durant peu de temps un job à la bibliothèque et dans l’aide aux devoirs. C’est certainement ce dernier qui lui donna envie de devenir professeur. Il suivit donc des études pour se faire professeur d’université dans le cursus langue vivante anglais.
Classique mais les langues sont un moyen intéressant d’échanges, quels qu’ils soient…
A 23 ans il est devenu professeur et a postulé comme enseignant à l’université de la ville. Il ne sait pas encore s’il sera pris mais l’espère…



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